Glaedr se promenait donc en ville, faisant le tour de toutes les boutiques, de tous les marchands qu'il croisait. A un moment, l'un de ceux-ci l'interpella, car, il vendait en effet une rareté pour les marchands : des livres caligraphiés, de grande beautée.
*Décidément, rien ne vaut la beautée des livres. En plus, ils ne peuvent nous trahir, ne peuvent changer le sens de leur éonciation. Leur beautée est renouvelable et les écrits, immortels.*
Se penchant vers les empilements de vieux livres, Glaedr remarqua au bout de quelques instants un vieux livre, couvert de toiles d'araignées et qui était caché au milieu d'une pile d'autres bouquins sans importance. Précautionneusement, Glaedr enleva la fine couche de poussière et de toiles qui enveloppait le précieux manuscrit. Celui-ci était intitulé : "Un cas de guérison hypnotique avec des remarques sur l’apparition de symptômes hystériques par la "contre-volonté"" signé de Freud. Un original, dans une boutique si miteuse ! il lui fallait absolument l'acheter. Il se dirigea donc vers le vendeur, lui demandant le prix.
Oh, ce vienux bouquin ! Il ne vaut pas bien chers. Je dirait tout au plus 2500.
"vendu !"
Tout heureux de son achat, glaedr sortit de la boutique en sifflotant, quand, tout à coup, une lueur de lucidité le fit s'arrêter. LE RENDEZ-VOUS ! Cela faisait maintenant bien plus de deux heures qu'il aurait dû partir à la recherche de la jeune femme mystérieuse, et, tout à sa contemplation des ouvrages, il en avait oublié de rechercher des indices sur l'endroit où elle avait bien pu se rendre. Maintenant, la trace était froide. Aucune chance de la retrouver à l'odorat seul. Il lui faudrait de la chance, et bien sur, du savoir-faire.
Il se mit donc en recherche d'un lieu que pourrait affecter un vampire : un cimetière par exemple. Il en trouvau assez rapidement, qui était à l'arrière d'un manoir. Tout cela était parfais. Il se dirigea donc vers le lugubre bâtiment.